Organes: Tout Cancer

Étude TEP-GVHc : étude évaluant l’intérêt de la Tomographie par Emission de Positons couplée à la Tomodensitométrie (TEP-TDM) avec le traceur radio-pharmaceutique 18F-FDG pour diagnostiquer une réaction chronique du greffon contre l’hôte (GVHc), chez des patients ayant eu une allogreffe. L’allogreffe est une technique de thérapie cellulaire permettant la guérison de nombreux patients atteints d’hémopathies. Elle a pour conséquence le développement d’une réaction chronique du greffon contre l’hôte (GVHc) dans 30 à 70% des cas. Le diagnostic de GVH chronique fait appel actuellement à des biopsies d’organes touchés (peau, foie, tube digestif) et/ou l’observation de signes cliniques typiques suffisant au diagnostic. Toutefois, les sites anatomiques à biopsier notamment pour le tube digestif ne sont pas clairement identifiés (biopsie haute ou basse) et peuvent présenter des risques lors de leur réalisation notamment chez des patients fragilisés par l’hémopathie ou l’immunosuppression. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’utilisation d’un examen d’imagerie par TEP-TDM pour le diagnostic de la GVHc et de le comparer aux outils diagnostiques habituels. Les patients allogreffés au CHU de Caen seront évalués pour un score de GVHc puis bénéficieront d’un examen TEP-TDM environ 60 min après l’injection du traceur, 18F-FDG. L’évaluation du score de GVHc sera réalisée 1 fois par mois, pendant 6 mois après la TEP-TDM.

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Étude ITHER : étude visant à évaluer l’intérêt de la réponse immune anti-télomérase des lymphocytes auxiliaires T CD4+ comme marqueur prédictif de l’efficacité des immunothérapies ciblant PD-1/PD-L1. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur dans la lutte contre le cancer, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre le cancer. Les immunothérapies ciblant PD-1 ou PD-L1 sont disponibles pour le traitement de plusieurs cancers et elles ont démontré une réponse clinique durable chez certains patients. Pour prédire la capacité de réponse des patients à ces immunothérapies, il est nécessaire de développer des outils pour suivre la réponse immune antitumorale de façon dynamique. La réponse immune anti-télomérase des lymphocytes auxiliaires T CD4+ (Th1) pourrait être un biomarqueur de l’efficacité de la réponse à l’immunothérapie. Ce dernier pourrait être analysé par un essai de laboratoire mis au point au CHU de Besançon. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de la réponse immune anti-télomérase des lymphocytes auxiliaires T CD4+ comme marqueur prédictif de l’efficacité des immunothérapies ciblant PD-1/PD-L1. Les patients auront des prises de sang à l’inclusion, puis 1 mois, 3 mois et 12 mois après le début du traitement avec un anti-PD-1 ou un anti-PD-L1. Les monocytes du sang périphérique et le plasma seront collectés ainsi que des échantillons de la tumeur. Les patients seront suivis pendant 12 mois.

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Gilead Sciences MAJ Il y a 6 ans

Etude GS-US-406-1840 : étude de phase 2, randomisée, multicentrique et en double aveugle visant à comparer l'efficacité et la tolérance de l'entosplétinib, en association avec des corticoïdes à un placebo en association avec des corticoïdes, en traitement de première ligne de patients ayant la maladie du greffon contre l’hôte (GVH) chronique. La maladie du greffon contre l'hôte (GVH) chronique touche les receveurs d'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques lorsque le nouveau système immunitaire est reconstitué sans tolérer complètement l'hôte et qu'il commence à s'attaquer à différents organes, comme les yeux, la peau, les muqueuses, les poumons, les intestins et le foie. Le traitement initial consiste à administrer des doses élevées de corticostéroïdes systémiques. Toutefois, entre 50 % et 60 % des patients ne répondent pas complètement à ce traitement. À ce jour, aucun agent n'est approuvé pour le traitement de la GVH chronique. Étant donné le rôle émergent des lymphocytes B dans la GVH chronique, l'entosplétinib permet d'induire, avec une action dose-effet, la mort d'une population de lymphocytes B présents uniquement chez les patients souffrant de GVH chronique active. L’objectif de cette étude est de comparer l'efficacité et la tolérance de l’entosplétinib à un placebo en traitement de première ligne de patients ayant une GVH chronique. Les patients seront répartis de façon aléatoire dans 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront l’entosplétinib (ENTO) en comprimés par voir orale, et une injection par voie intraveineuse de corticostéroïdes pendant 48 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo et une injection par voie intraveineuse de corticostéroïdes pendant 48 semaines. Les patients seront suivis une fois par mois pendant 6 mois, puis toutes les 6 semaines jusqu’à la semaine 48. Les patients répondront à des formulaires d’évaluation de l’activité de la GVH chronique et à une échelle des symptômes de Lee, et auront un examen physique. Une prise de sang et une analyse d’urine seront également effectuées à chaque visite. Après les 48 semaines de traitement, les patients toujours sous traitement expérimental (ENTO ou placebo) et qui respectent les critères à la poursuite du traitement pourront choisir de recevoir le traitement par ENTO en ouvert et d'effectuer les visites toutes les 12 semaines d'une phase de prolongation de 96 semaines. Les patients qui ne souhaitent pas participer à la phase de prolongation en ouvert devront passer une visite de suivi 30 jours après la visite de la semaine 48.

Essai ouvert aux inclusions
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